L'Art à Menton

Poète, cinéaste, dessinateur et dramaturge, Jean Cocteau transforme Menton en œuvre d'art totale, laissant une empreinte indélébile sur la ville.

En 1957, invité par le maire Francis Palmero, Cocteau entreprend la décoration de la Salle des Mariages de l'Hôtel de Ville. Il y crée une œuvre magistrale, transformant cet espace administratif en temple de l'amour méditerranéen.

Le Bastion du port devient son Musée en 1966, trois ans après sa mort. Aujourd'hui, le Musée Jean Cocteau collection Séverin Wunderman, inauguré en 2011, abrite la plus importante collection publique de ses œuvres.

Le maître du fauvisme trouve dans la lumière de Menton une source d'inspiration inépuisable pour ses dernières œuvres.

Entre 1917 et 1954, Matisse séjourne régulièrement sur la Riviera, particulièrement attiré par la qualité unique de la lumière mentonnaise. Il loue plusieurs villas où il installe ses ateliers temporaires.

Ses vues de Menton, avec leurs fenêtres ouvertes sur la mer et leurs intérieurs baignés de lumière, comptent parmi ses toiles les plus lumineuses et joyeuses.

Le génie espagnol fréquente assidûment Menton dans les années 1950-1960, y retrouvant l'atmosphère méditerranéenne de sa jeunesse.

Ami proche de Cocteau, Picasso visite régulièrement Menton, participant à la vie culturelle locale. Il y dessine, peint et sculpte, inspiré par l'architecture baroque et la vitalité du marché.

Ses céramiques créées à Vallauris trouvent souvent leur chemin jusqu'aux collections mentonnaises, témoignant de son attachement à la région.

Le peintre de la joie de vivre capture l'essence festive de Menton dans ses toiles vibrantes et colorées.

Dufy séjourne à Menton dans les années 1920-1930, peignant la baie, les régates et les jardins avec sa palette caractéristique de bleus intenses et de jaunes solaires.

Ses représentations du Casino et de la Promenade du Soleil sont devenues des icônes de l'âge d'or de la Riviera.

Le peintre britannique établit sa résidence secondaire à Menton, y créant certaines de ses œuvres les plus personnelles.

De 1947 à sa mort, Sutherland partage son temps entre l'Angleterre et sa villa mentonnaise. Il y développe un style unique, mêlant l'observation naturaliste à une vision presque surréaliste.

Ses études de la végétation méditerranéenne et ses portraits d'habitants locaux enrichissent considérablement son œuvre tardive.